This small biography is an overview of Mark Carney’s life. Usually there are many articles and assessments of politicians before they become prime minister. Although Carney is still only the Prime Minister Delegate, we wanted to release this small summary of his life prior to any changes happening.
Cette petite biographie donne un aperçu de la vie de Mark Carney. Plusieurs articles et analyses sont consacrés aux hommes politiques avant qu'ils ne deviennent premiers ministres. Bien que Mark Carney ne soit encore que Premier ministre délégué, nous avons voulu vous faire part de ce petit résumé de sa vie.
Français en bas.
Mark Carney was born on March 16, 1965, in Fort Smith, Northwest Territories. He turns 60 this year. His father, Robert Carney, was a principal at a school in the North before moving the family to Edmonton, Alberta, when Mark was six. There, Robert became a professor at the University of Alberta.
Carney grew up passionate about hockey and once dreamed of making it to the NHL. However, he realized he wasn’t good enough and settled for being a backup goalie at Harvard, where he earned a bachelor’s degree in economics from 1984 to 1988. He graduated with honours. His friends describe him as an incredibly intense student, never taking a break from his studies. He remains very physically active, holding a regiment of exercise every day.
After Harvard, Carney joined Goldman Sachs in 1988, working there for a total of 13 years. He left in 1993 to pursue a doctorate at Oxford, then returned to Goldman in 1995, eventually rising to co-head of "sovereign risk," managing national stock portfolios. He played a significant role in reintegrating South Africa into international bond markets post-apartheid and was involved in Russia’s 1998 financial crisis, facing criticism for betting against the Russian ruble while also managing the crisis—though such conflicts are common in the world of Goldman Sachs. His role at the bank during this time was threefold:
Risk Assessment: Evaluating the creditworthiness and economic stability of sovereign entities to inform investment decisions and risk management strategies.
Policy Analysis: Analyzing the impact of fiscal and monetary policies, as well as geopolitical events, on sovereign risk profiles.
Stakeholder Collaboration: Working closely with internal teams, such as legal, compliance, and operations, to ensure comprehensive risk governance and adherence to regulatory requirements.
Carney entered public service as Senior Associate Deputy Minister of Finance under Prime Minister Paul Martin. He later became Governor of the Bank of Canada under Stephen Harper, where he was widely credited with steering Canada through the 2008 financial crisis. Harper now tries to downplay Carney’s role, but at the time, multiple sources—including Gordon Nixon, CEO of RBC—described him as the "go-to guy" on financial policy.
During this period, Carney was known for his aggressive stance on banking regulation. He even threatened to revoke TD Bank’s license if they didn’t reform their financial structures. It was this hard line approach that allowed Canada to remain relatively unaffected during the global recession.
In 2013, Carney became Governor of the Bank of England, where he opposed Brexit and helped the UK navigate its economic fallout. He cut the interest rates in half, and encouraged local financial investments in order to prevent a major recession in the country.
He is often described by those close to him as cocky and direct, with little tolerance for mistakes. His estimated wealth is at around $7-10 million, and so with the added factor of assets and home ownership, we would estimate his wealth could be between $15 to $25 million, roughly equivalent to Pierre Poilievre. There are no hard facts around this data, and we do not present this to you as “fact,” but as an educated guess. When there is more public data and disclosures available, we will happily release it to you.
Despite his financial expertise, critics argue that being a successful banker doesn’t necessarily translate to being an effective political leader—especially on cultural and social issues. He has no “rizz” and remains, at his core, a banker.
The largest question around this election is whether or not he can compete against Poilievre or not. Poilievre is a strong communicator, and is very capable of staying on message and condensing his ideas down to simple, easy to understand phrases. The effectiveness of this communication has been proven, seeing as he has moved the Conservative party significantly to the right, and has gained a lot of momentum. Carney, on the other hand, has shown that he is not an incredible debater. His extremely calm and professional tone could prove to be either an advantage or disadvantage. We don’t know yet whether he will be thrown off by Poilievre’s attacks or not. We also do not know, as of writing, the timeline for when he will call an election. We will see, and remain vigilant for you.
FRANÇAIS
Mark Carney est né le 16 mars 1965 à Fort Smith, dans les Territoires du Nord-Ouest. Il aura 60 ans cette année. Son père, Robert Carney, était directeur d'une école dans le Nord avant que la famille ne déménage à Edmonton, en Alberta, lorsque Mark avait six ans. Il y devient professeur à l'Université de l'Alberta.
Mark Carney a grandi en étant passionné de hockey, caressant même le rêve d’un jour faire partie de la LNH. Il se rend rapidement compte qu’il n’a pas le niveau pour atteindre son objectif et se contente d'être gardien de but remplaçant à Harvard, où il étudie en économie entre 1984 et 1988 et obtient son diplôme tous les honneurs. Ses amis le décrivent comme un étudiant très studieux, ne prenant jamais de pause dans ses études. Il reste très actif physiquement, s'astreignant à un régime d'exercices quotidiens.
Après Harvard, Carney entre chez Goldman Sachs en 1988, où il travaille pendant 13 ans. Il quitte l'entreprise en 1993 pour préparer un doctorat à Oxford, puis revient chez Goldman en 1995, où il devient co-responsable du « risque national », gérant les portefeuilles d'actions nationales. Il joue un rôle important dans la réintégration de l'Afrique du Sud sur les marchés obligataires internationaux après l'apartheid et est impliqué dans la crise financière russe de 1998, essuyant des critiques pour avoir parié personnellement contre le rouble russe tout en gérant la crise - bien que de tels conflits soient courants dans le monde de Goldman Sachs. À cette époque, son rôle au sein de la banque est triple :
Évaluation des risques : Évaluation de la solvabilité et de la stabilité économique des entités souveraines afin d'éclairer les décisions d'investissement et les stratégies de gestion des risques.
Analyses politiques : Analyse de l'impact des politiques fiscales et monétaires, ainsi que des événements géopolitiques sur les profils de risque des États souverains.
Collaboration avec les parties prenantes : Travailler en étroite collaboration avec les équipes internes, telles que les services juridiques, la conformité et les opérations, afin de garantir une gouvernance globale des risques et le respect des exigences réglementaires.
M. Carney entre dans la fonction publique en tant que premier vice-ministre associé aux finances sous le Premier ministre Paul Martin. Il devient ensuite gouverneur de la Banque du Canada sous Stephen Harper, où on lui donne le crédit d’avoir fait passer le Canada à travers la crise financière de 2008. M. Harper tente aujourd'hui de minimiser le rôle de M. Carney, mais à l'époque, de nombreuses sources, dont Gordon Nixon, PDG de RBC, le décrivent comme « l'homme de la situation » en matière de politique financière.
Au cours de cette période, M. Carney est connu pour sa position agressive en matière de réglementation bancaire. Il menace même de révoquer la licence de la banque TD si celle-ci ne réforme pas ses structures financières. C'est cette approche rigoureuse qui permet au Canada de rester relativement à l'écart de la récession mondiale.
En 2013, M. Carney devient gouverneur de la Banque d'Angleterre, où il s'oppose au Brexit et aide le Royaume-Uni à surmonter les conséquences économiques de la crise. Il réduit les taux d'intérêt de moitié et encourage les investissements financiers locaux afin d'éviter une récession majeure dans le pays.
Ses proches le décrivent souvent comme quelqu'un d'arrogant et de direct, ayant peu de tolérance pour les erreurs. Sa fortune est estimée à environ 7 à 10 millions de dollars, et si l'on tient compte de ses investissements immobiliers, sa fortune pourrait se situer entre 15 et 25 millions de dollars, ce qui équivaut à peu près à celle de Pierre Poilievre. Il n'y a pas de faits avérés autour de ces données, et nous ne les présentons pas comme des « faits », mais comme des suppositions éclairées. Nous nous ferons un plaisir de vous communiquer les données publiques et les informations disponibles dès qu'elles le seront.
Malgré son expertise financière, ses détracteurs affirment que le fait d'être un banquier prospère ne se traduit pas nécessairement par un leader politique efficace, en particulier sur les questions culturelles et sociales. Il n'a pas de « rizz » et reste, à la base, un banquier.
La question la plus intéressante autour de cette élection est de savoir s'il peut ou non rivaliser avec Poilievre. Poilievre est un excellent communicateur, capable de rester fidèle à son message et de condenser ses idées en des phrases simples et faciles à comprendre. L'efficacité de cette communication a été prouvée, puisqu'il a fait évoluer le parti conservateur vers la droite de manière significative et qu'il a gagné beaucoup en popularité. Carney, quant à lui, a montré qu'il n'était pas un grand débatteur. Son ton extrêmement calme et professionnel pourrait s'avérer être un avantage ou un inconvénient. Nous ne savons pas encore s'il sera déstabilisé par les attaques de Poilievre ou non. Nous ne savons pas non plus, à l'heure où nous écrivons ces lignes, quand il déclenchera les élections. Nous verrons, et resterons à l’affût pour vous.